L’intimidation s’exprime souvent par des insultes à répétition, de l’humiliation, de l’abus de pouvoir, des menaces et de la violence physique. Il ne s’agit plus de badinage ou d’une chicane entre amis.
Elle peut se déployer jusque dans les médias sociaux.
Les études démontrent clairement que la lutte contre l’intimidation passe par un environnement ouvert au sein duquel les élèves se sentent en sécurité.
Il faut s’informer sur les problèmes présents dans nos écoles et collaborer avec le personnel scolaire pour y faire face.
Les enfants ne dénoncent pas nécessairement les actes d’intimidation dont ils sont victimes : il faut donc être en mesure d’en déceler les signes. Il peut s’agir d’égratignures, d’ecchymoses ou de la perte d’effets personnels qu’ils expliqueront de façon nébuleuse. Résultats scolaires qui chutent radicalement, douleurs à l’estomac, absence d’amis qui viennent à la maison, refus de retourner à l’école sans explication valable sont d’autres signaux d’alarme qui indiquent que quelque chose ne va pas.
Il faut encourager les enfants à parler de leur vie à l’école, de ce qu’ils font, des amis avec qui ils jouent, ou mangent le midi, et ainsi comprendre leur réseau d’appartenance au sein de l’école.
Tout parent doit se préparer à l’éventualité que son enfant puisse être une victime ou un intimidateur et parfois même les deux.
Les enfants sont souvent témoins de l’intimidation de leurs pairs, mais interviennent rarement pour la stopper. Apprenez à votre enfant à la dénoncer autour d’eux et à cesser d’être des témoins silencieux.
L’empathie est une valeur qui s’apprend par l’exemple. Au minimum, il faut encourager les enfants à aller vers un adulte et à rapporter ce qui s’est passé.